Le 5 mars, le rapport de travail du Gouvernement de 2022 a proposé la création d’un fonds de garantie de la stabilité financière, que nous considérons comme un outil important pour atténuer les risques financiers systémiques. Dans le contexte d’une économie relativement faible, les risques financiers accumulés à long terme sont souvent exposés. Par conséquent, la création d’un fonds de garantie de la stabilité financière peut tirer parti de la commercialisation et de la légalisation pour mieux gérer les risques financiers, en particulier pour prévenir la contagion transfrontalière des risques financiers. Les institutions susceptibles de faire l’objet d’une comparaison ou le Fonds européen de stabilité financière (FESF).
Principaux points de vue:
Le 9 mai 2010, les 17 États membres de la zone euro ont décidé conjointement de créer, dans le cadre du Conseil des ministres de l’économie et des finances de l’UE, un Fonds européen de stabilité financière (FESF) d’un montant total de 440 milliards d’euros pour une période de trois ans.
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) est régi par une gouvernance d’entreprise et géré par la création d’une société à responsabilité limitée ayant son siège au Luxembourg. Dix – sept États membres de la zone euro sont actionnaires de la société et détiennent une participation proportionnelle au capital souscrit par chaque État membre à la Banque centrale européenne (BCE).
Le capital social versé par la société s’élève à 18,44 millions d’euros et est alimenté par la Banque centrale européenne (BCE). L’émission d’obligations libellées en euros, cofinancées par les crédits nationaux des pays de la zone euro, a permis de mobiliser 440 milliards d’euros. Il ne s’agit pas d’une sortie unique, mais d’une sortie progressive.
Outre l’émission d’obligations, le FESF a adopté, à partir de novembre 2011, une stratégie de financement diversifiée avec un coussin de liquidité comme élément clé, en lançant des billets à court terme et en mettant régulièrement aux enchères des billets de trois et six mois pour lever des fonds.
L’utilisation du Fonds est subordonnée à la présentation par les États membres de la zone euro d’une demande d’emprunt sur le marché à un taux d’intérêt acceptable et d’un plan d’utilisation du prêt. Une fois la demande approuvée, le FESF émet des instruments de financement (principalement des obligations) sur le marché pour mobiliser les fonds nécessaires à l’octroi du prêt. Après déduction des frais connexes et de la provision pour pertes sur prêts, les fonds financés seront prêtés aux pays candidats à l’aide.
Les principaux instruments du FESF sont également les suivants: prêts aux pays de la zone euro en crise de la dette, intervention sur le marché primaire, intervention sur le marché secondaire, participation à la restructuration des institutions financières, etc.
Le FSE a joué un rôle important dans la prévention de la contagion de la crise de la dette européenne, en allégeant considérablement la pression financière des États Membres et en réduisant le risque de défaut de paiement de la dette. Les rendements des obligations d’État grecques annualisées ont chuté d’un tiers rapidement quelques heures après l’annonce du Fonds européen de stabilité financière et du plan de sauvetage.
Étant donné que le plan de sauvetage pourrait présenter un risque moral, le FESF a suivi l’approche du FMI au début de sa création et n’a pas mis en place de système de sauvetage pour le secteur privé. Dans le même temps, l’UE et la Banque centrale européenne ont sous – estimé la gravité, la persistance et la contagion de la crise de la dette européenne, ce qui a conduit le FESF à ne servir que d’arrangement temporaire et à court terme.
Le 16 décembre 2010, le Parlement européen a adopté une modification du Traité de Lisbonne afin de permettre à l’UE de mettre en place un mécanisme de sauvetage permanent, le mécanisme européen de stabilité (mes), afin de garantir la stabilité financière de la zone euro. Parallèlement au FESF, le mécanisme a continué d’accorder des aides aux pays de la zone euro qui ont encore besoin de prêts après la clôture du FESF jusqu’au milieu de 2013.
Comme pour le FESF, le mes prévoit que seuls les États membres de la zone euro peuvent présenter une demande de sauvetage au mes. Le secteur privé ne peut être renfloué que dans le cadre du programme de recapitalisation des institutions financières. En outre, le prêt doit être demandé par le gouvernement bénéficiaire et destiné à un gouvernement. Tant que le système européen unique de surveillance bancaire n’aura pas été mis en place, le mes ne pourra pas renflouer directement les institutions financières.
En fin de compte, grâce à la politique du système européen de sauvetage financier (FESF) à court terme et à la politique du système de sauvetage du mécanisme européen de stabilité financière à moyen et à long terme et du plan de refinancement à long terme de la BCE, la contagion de la crise de la dette européenne et le risque systémique ont été évités.
Événement de rappel des risques: 1. Risque de changement de politique. 2. Risque de mise à jour tardive des données d’information utilisées dans l’étude.