Le 11 avril, le rendement des bons du Trésor à 10 ans des États – Unis a augmenté de 5,5 pb à 2764%, tandis que celui des bons du Trésor chinois à 10 ans est resté inchangé par rapport à l’évaluation de la dette chinoise à 2,75% la veille. L’écart entre les bons du Trésor américains et américains à 10 ans a été inversé pour la première fois en près de 12 ans. L’inversion de l’écart de taux d’intérêt entre la Chine et les États – Unis au cours de ce cycle est similaire à celle de 2018, en raison de l’inadéquation des cycles économiques des deux pays. Actuellement, la Chine stimule la demande effective par des politiques d’assouplissement pour parvenir à une croissance stable, tandis que les États – Unis se concentrent davantage sur la prévention de l’inflation. La conséquence directe de l’inversion des écarts de taux d’intérêt entre la Chine et les États – Unis est que les capitaux étrangers ont continué de réduire leurs avoirs en obligations chinoises au cours des dernières années. D’après les données de mars, l’ampleur de la réduction des avoirs étrangers en obligations d’État, en obligations d’État et en obligations bancaires commerciales a encore augmenté pour atteindre 518,1, 396,8 et 4,91 milliards de RMB.
L’écart de taux d’intérêt entre la Chine et les États – Unis a été tempéré par la pression exercée par la dépréciation du renminbi, mais son impact a été limité. L’une des principales raisons en est que les anticipations d’inflation aux États – Unis sont élevées, bien que les taux d’intérêt nominaux soient élevés et que les taux d’intérêt réels soient faibles, et qu’il y ait encore de la place pour l’écart réel entre la Chine et les États – Unis, ce qui aura un certain soutien au taux de change du RMB. Du point de vue de la balance des paiements, la réduction de l’écart de taux d’intérêt entre la Chine et les États – Unis a également un impact limité sur le RMB. Les écarts de taux d’intérêt entre la Chine et les États – Unis sont inversés ou influencés par l’humeur, ce qui exerce une pression sur le RMB à court terme, mais la probabilité d’une dépréciation unilatérale soutenue est faible.