Zhongchang Big Data Corporation Limited(600242)

Le 20 mars, Zhongchang Big Data Corporation Limited(600242) Le Directeur Zeng jianxiang (qui est également Président) a voté contre la proposition de révocation des deux Vice – présidents, affirmant que les procédures de révocation pertinentes n’étaient pas conformes aux règlements. La Bourse de Shanghai a publié une lettre d’enquête demandant à la société d’indiquer si la procédure de vote de la proposition du Conseil d’administration est légale et conforme et si le résultat du vote est légal et valide.

Zeng jianxiang s’est opposé aux motifs suivants: la procédure de révocation du Vice – Président n’est pas conforme à l’article 107 des statuts; le Conseil d’administration ne peut révoquer directement le Vice – Président et nommer le Vice – Président exécutif sans la proposition du Président. En ce qui concerne les statuts de Zhongchang Big Data Corporation Limited(600242) L’exercice des pouvoirs comprend « la nomination ou le licenciement du Vice – Directeur général (Vice – Président) et du Directeur financier de la société par le Conseil d’administration ».

Le contenu ci – dessus est essentiellement conforme aux dispositions des articles 46, 49 et 113 du droit des sociétés. La question se pose maintenant: le Conseil d’administration d’une société cotée peut – il envisager directement de licencier un vice – Directeur général sans qu’il soit demandé par le Directeur général de licencier le Vice – Directeur général?

Conformément au cadre de gouvernance d’entreprise établi par le droit des sociétés, le Conseil d’administration est responsable devant l’Assemblée générale des actionnaires et le Directeur général est responsable devant le Conseil d’administration, tandis que le Directeur général adjoint et le Directeur financier sont responsables devant le Directeur général dans une large mesure. Le droit des sociétés dispose que le Directeur général a le « droit de former un cabinet » à l’égard du poste de directeur adjoint. Le niveau de direction est au niveau de l’exécution des affaires de l’entreprise. Si les subordonnés du Directeur général ne sont pas nommés ou licenciés sans leur demande, il peut y avoir des Problèmes de coordination, de communication et de restriction entre le poste principal et le poste de directeur adjoint, et l’exécution sera grandement réduite. Par conséquent, bien que le pouvoir d’engager, de licencier et d’évaluer le Directeur général adjoint et la personne responsable des finances soit toujours au Conseil d’administration, il est essentiel que le Directeur général adjoint et la personne responsable des finances soient nommés par le Directeur général ou proposés pour être licenciés, et le Conseil d’administration passe directement par ce lien, ce qui n’est pas conforme aux procédures légales.

De l’avis de l’auteur, si le Conseil d’administration veut licencier le Vice – Directeur général, la bonne pratique, ou devrait licencier l’ancien (Directeur général) de l’entreprise d’abord, choisir le nouveau (Directeur général), puis par le nouveau (Directeur général) pour proposer de licencier l’ancien Vice – Directeur (Directeur général) et d’employer le nouveau Vice – Directeur (Directeur général). Le Conseil d’administration licencie presque simultanément le Directeur général et le Directeur général adjoint. Le processus juridique est manifestement défectueux et le résultat du vote du Conseil d’administration est douteux.

Il convient de noter que la proposition de l’actionnaire contrôlant sanshengye de révoquer le Directeur général et le Directeur général adjoint lors de l’Assemblée du Conseil d’administration est préoccupante. Quels sujets ont le droit de présenter des propositions au Conseil d’administration de la société cotée? L’auteur a examiné les lois et règlements pertinents et n’a pas trouvé de dispositions claires. Toutefois, l’article 110 du droit des sociétés dispose que les actionnaires représentant plus d’un dixième des droits de vote, plus d’un tiers des administrateurs ou des autorités de surveillance peuvent proposer la convocation d’une Assemblée intérimaire du Conseil d’administration; Ces sujets devraient également avoir le pouvoir de proposer au Conseil d’administration.

Ce qui est légalement conforme aux propositions des actionnaires au Conseil d’administration n’est pas clairement défini à l’heure actuelle. L’article 4 du droit des sociétés dispose que les actionnaires de la société ont le droit de choisir les dirigeants conformément à la loi; Mais ce pouvoir fait partie des activités de gouvernance d’entreprise et devrait être organisé dans le cadre de l’ensemble du système de gouvernance d’entreprise. Les actionnaires choisissent les dirigeants non pas en nommant ou en demandant directement la révocation des dirigeants, mais en choisissant d’abord les administrateurs et les superviseurs, puis indirectement les dirigeants, conformément à la structure de gouvernance stipulée dans le droit des sociétés susmentionné, ce qui pourrait entraîner des conflits de pouvoir entre les actionnaires et le Conseil d’administration et le chaos dans la gouvernance d’entreprise.

Bien entendu, les actionnaires ont le droit d’intenter une action directe et une action en subrogation contre les dirigeants, et peuvent intenter une action civile directement contre les dirigeants, mais ce n’est pas la même chose que le choix des dirigeants par les actionnaires, et ce n’est pas un domaine avec la gouvernance d’entreprise, qui ne peut être simplement référencé ou comparé.

Dans l’ensemble, le droit des sociétés divise les limites des droits et des responsabilités des actionnaires, de l’Assemblée générale des actionnaires, du Conseil d’administration, du Président du Conseil d’administration, du Directeur général, du Directeur général adjoint et de la personne responsable des finances. Les droits de tout sujet sont limités et non illimités. Les actes de gouvernance au – delà des niveaux, des niveaux et des frontières peuvent enfreindre les lois et règlements ou violer les statuts de la société. Ce n’est qu’en se conformant strictement au droit des sociétés et à d’autres lois et règlements ainsi qu’aux Statuts de la société, en étant responsable au premier niveau et en se concentrant conjointement sur l’objectif d’améliorer les avantages ou les intérêts de la société que le développement de la société sera sur la bonne voie.

En outre, à l’heure actuelle, le droit des sociétés et d’autres règlements sur les limites des droits et des responsabilités des sujets concernés susmentionnés ne sont pas très clairs dans certains domaines et doivent être complétés et améliorés. Une délimitation claire des limites juridiques des pouvoirs et des pouvoirs des sujets concernés peut réduire au minimum l’espace flou dans lequel se disputent les droits, et la pierre angulaire du système de gouvernance d’entreprise peut être renforcée.

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