Weekly Commodity Macro & Meso Watch : La politique de relance de la Chine entre en eau profonde, le dollar et les taux obligataires américains pourraient baisser progressivement à long terme.

Rapports des principaux instituts de recherche des courtiers chinois afin de minimiser les écarts d'information entre les investisseurs individuels et les institutions, ce qui permet aux investisseurs individuels d'être informés plus tôt des changements fondamentaux des sociétés cotées.

  En résumé, nous pensons que l'impact de la politique monétaire à court terme sur le marché a diminué et que l'accent a commencé à être mis sur la récession plutôt que sur l'inflation. À ce stade, la liquidité macroéconomique diminue la pression sur les matières premières, mais les variétés affectées par l'offre (comme le pétrole brut) seront toujours sous pression.

  La justification d'une hausse des taux de 50 pb dans la zone euro : un faible taux de chômage et une inflation importée mortelle. L'indice des prix à la consommation de la zone euro a augmenté de 8,6 % en glissement annuel en juin, établissant un nouveau record. Toutefois, l'inflation de base dans la zone euro a été de 3,7 % en juin, soit 0,1 point de pourcentage de moins que les 3,8 % de mai, tout en étant inférieure aux attentes du marché de 3,9 %. Une ventilation révèle que les prix de l'énergie restent le principal contributeur à l'inflation de la zone euro, avec une hausse de 46,23 % en glissement annuel en juin (contre 42,53 % auparavant). La décision optimale pour la zone euro est donc de dépasser les attentes et de relever les taux d'intérêt pour combattre l'inflation importée. Le taux de chômage de la zone euro de 6,6 % en mai, inférieur au taux pré-épidémique de 7,4 % (février 2020), est également favorable à une hausse des taux trop attendue dans la zone euro.

  Japon : les prévisions de récession sont plus fortes, mais la probabilité d'une future hausse des taux d'intérêt pour resserrer la monnaie reste faible. Le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a indiqué que les pressions implicites sont traitées par une approche consultative avec la Réserve fédérale, plutôt que d'opter pour une hausse des taux. Les principales raisons en sont les suivantes : (1) le chômage reste élevé par rapport aux niveaux antérieurs à l'épidémie ; (2) l'inflation reste peu influencée par rapport à l'Europe et aux États-Unis ; (3) la structure commerciale du Japon rend la dévaluation bénéfique pour atténuer les futures pressions économiques à la baisse ; (4) une partie de l'énergie nucléaire continue d'être lancée ; et (5) des produits financiers dérivés ont été utilisés pour se couvrir avant une dépréciation importante du yen.

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