Rapport hebdomadaire sur la stratégie macroéconomique : l’indice PMI de la zone euro tombe sous la barre des 50, l’économie de la zone euro devrait continuer à s’affaiblir à l’avenir.

Rapports des principaux instituts de recherche des courtiers chinois afin de minimiser la différence d’information entre les investisseurs individuels et les institutions, permettant ainsi aux investisseurs individuels de comprendre plus tôt les changements fondamentaux des sociétés cotées.

  Premièrement, les valeurs préliminaires et finales de l’indice PMI de la zone euro sont généralement assez proches. En juillet, la valeur préliminaire de l’indice PMI composite de la zone euro est passée pour la première fois sous le seuil critique de 50, ce qui signifie que l’économie de la zone euro a montré des signes initiaux de récession. La valeur préliminaire de l’indice PMI composite de la zone euro en juillet a été de 49,4, tombant sous le seuil critique de 50 pour la première fois ; parmi eux, la valeur préliminaire de l’indice de la production manufacturière a été de 46,1, en baisse de 3,2 points de pourcentage par rapport à juin, situé sous le seuil critique de 50 pour deux mois consécutifs ; l’indice de l’activité des services a été de 50,6, en baisse de 1,8 points de pourcentage par rapport à juin. En outre, l’indice PMI composite préliminaire de l’industrie manufacturière de la zone euro s’est établi à 49,6 en juillet, tombant également pour la première fois sous le seuil critique de 50. Les valeurs préliminaires et finales de l’indice PMI de la zone euro sont habituellement assez proches, avec des différences généralement inférieures à 0,5 point de pourcentage. Par conséquent, il y a une forte probabilité que la valeur finale de l’indice PMI composite de la production de la zone euro en juillet soit inférieure à 50. L’économie de la zone euro montre les premiers signes de récession.

  Deuxièmement, compte tenu de l’inflation élevée et des hausses de taux d’intérêt sur la suppression de l’économie, l’avenir de l’économie de la zone euro sera encore plus affaibli, la récession pourrait être difficile à éviter. Premièrement, l’inflation élevée dans la zone euro a entraîné un affaiblissement du pouvoir d’achat réel des consommateurs, ce qui a freiné la croissance de la consommation. L’IPC de la zone euro a atteint un nouveau record de 8,6 % en glissement annuel en juin. Depuis le mois de mars de cette année, l’indice de confiance des consommateurs de la zone euro se situe à un niveau bas de -20 ou moins en raison de l’inflation élevée qui inhibe la consommation. D’après l’expérience historique, ce niveau de confiance des consommateurs implique une réduction progressive des ventes au détail. En avril et en mai de cette année, l’indice des ventes au détail de la zone euro a continué à chuter en dessous de son précédent niveau élevé, confirmant que les ventes au détail de la zone euro ont commencé à s’affaiblir. En juillet, l’indice de confiance des consommateurs de la zone euro a continué à chuter de 3,4 pour atteindre -27, le plus bas niveau depuis 1985 ; les ventes au détail de la zone euro devraient continuer à s’affaiblir à l’avenir. Deuxièmement, l’inflation de la zone euro est généralement une inflation de choc d’offre, qui est plus dommageable pour l’économie qu’une inflation de demande. La pénurie d’approvisionnement en gaz dans la zone euro au second semestre de l’année dernière a entraîné une forte hausse de l’IPP de la zone euro, tandis que le conflit géopolitique européen depuis la fin février de cette année a entraîné de nouvelles augmentations des prix de l’énergie et des denrées alimentaires dans la zone euro. L’indice des prix à la production de la zone euro a atteint 37 % en glissement annuel entre mars et mai de cette année, soit bien plus que l’indice des prix à la consommation (IPC) de 8,6 % en glissement annuel. Cette logique économique se reflète dans le fait que l’indice des prix à l’importation de la zone euro a augmenté de manière significative par rapport aux prix à l’exportation, ce qui a conduit la zone euro à un déficit commercial. Pendant plusieurs années avant juillet dernier, l’excédent commercial mensuel moyen de la zone euro était d’environ 20 milliards d’euros ; mais avec la flambée des prix de l’énergie, le déficit commercial de la zone euro a atteint environ 30 milliards d’euros en avril et mai de cette année. La transformation d’un excédent commercial en un déficit commercial aura un impact négatif sur l’économie de la zone euro. Troisièmement, afin de juguler l’inflation élevée, la BCE a annoncé une hausse des taux d’intérêt de 50BP. Avant que l’inflation ne soit effectivement contrôlée, la BCE continuera à augmenter les taux d’intérêt, ce qui aura également un impact négatif sur l’économie de la zone euro. Compte tenu de l’inflation élevée et des hausses de taux d’intérêt sur la suppression de l’économie, l’avenir de l’économie de la zone euro va encore s’affaiblir, la récession peut être difficile à éviter.

  Avertissement : la croissance régulière de la Chine n’est pas aussi forte que prévu et l’incertitude géopolitique à l’étranger augmente.

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