Rapports des instituts de recherche des principales sociétés de courtage chinoises, ce qui minimise la différence d’information entre les investisseurs individuels et les institutions et permet aux investisseurs individuels d’accéder plus rapidement aux changements des fondamentaux des sociétés cotées.
Bref commentaire sur les points forts de cette semaine : 1) La Fed a relevé les taux d’intérêt de 75 milliards de dollars supplémentaires pour atteindre le ” taux neutre “. Lors de sa réunion du FOMC de juillet, la Fed a annoncé une hausse de 75 points de base des taux d’intérêt pour les porter dans la fourchette 2,25-2,50 %, conformément aux attentes du marché. Après le discours de Powell, le marché s’est senti dovish, et les trois principaux indices boursiers américains ont étendu leurs gains. Nous pensons que le taux directeur américain continuera à évoluer vers des “niveaux restrictifs” en cas d’inflation élevée. Toutefois, considérant que l’effet des hausses de taux d’intérêt sur l’économie et l’inflation (attentes) commence à se faire sentir, et que la restriction de la demande peut être plus prononcée au-dessus du niveau de taux neutre, la Fed pourrait ajuster le rythme du resserrement par caméra, après tout, un “atterrissage en douceur” est toujours le résultat idéal que la Fed tente de poursuivre. 2) Le FMI a abaissé ses prévisions de croissance économique mondiale pour la troisième fois consécutive. Le FMI a publié son dernier rapport sur les perspectives économiques le 26 juillet, prévoyant que l’économie mondiale connaîtra une croissance de 3,2 % et 2,9 % en 2022 et 2023 respectivement, soit une baisse de 0,4 et 0,7 point de pourcentage respectivement par rapport à ses prévisions d’avril. Le FMI a révisé l’IPC mondial à la hausse de 0,9 point de pourcentage, à 8,3 % en glissement annuel cette année. Nous pensons que l’économie mondiale restera extrêmement difficile au second semestre de cette année, car la plupart des économies se trouvent dans une combinaison défavorable de “forte inflation + économie faible + forte austérité + forte pression de la dette + forte incertitude”, et la croissance économique mondiale devrait alors continuer à décliner.
Suivi économique outre-mer : 1) La croissance du PIB américain a été négative pour le deuxième trimestre consécutif, mais la “récession” n’est peut-être pas encore arrivée. (2) En juin, l’indice des prix à la consommation aux États-Unis a augmenté de 6,8 % en glissement annuel et de 1,0 % en glissement annuel, tandis que l’indice du coût de la main-d’œuvre a augmenté de 1,3 % en glissement annuel, tous deux légèrement supérieurs aux attentes. (3) L’indice des prix des logements dans les 20 villes américaines a légèrement baissé à 20,5 % en glissement annuel, les ventes de logements neufs n’ayant pas répondu aux attentes, poursuivant ainsi la tendance au refroidissement de l’immobilier. (4) Les demandes initiales d’allocations de chômage aux États-Unis ont atteint leur plus haut niveau annuel, suggérant peut-être que le marché du travail se refroidit. 5) Le PIB de la zone euro a augmenté de 0,7 % en glissement annuel au deuxième trimestre, ce qui est plus élevé que prévu, mais les performances des États membres ont divergé, l’économie de l’Allemagne ayant connu une croissance nulle. 6) IPCH préliminaire de la zone euro juillet 8,9% en glissement annuel, supérieur aux attentes de 8,6%. (7) L’indice du climat économique de la zone euro a fortement baissé en juillet, en deçà des attentes du marché, la confiance des consommateurs atteignant un niveau record.
Performance des actifs mondiaux : 1) En ce qui concerne les actions, les actions américaines et européennes ont rebondi pour la deuxième semaine consécutive, principalement en raison de la position dovish de la Fed et des données positives sur les bénéfices du deuxième trimestre. Bien que les signaux baissiers de l’économie mondiale se renforcent et que des risques subsistent, l’attitude dovish de la Fed a fait augmenter les attentes du marché quant à un assouplissement marginal du resserrement monétaire, associé à des données positives sur les bénéfices du deuxième trimestre des entreprises américaines et européennes, l’appétit pour le risque mondial a rebondi. 2) Sur le marché obligataire, le “commerce de la récession” a entraîné une forte baisse du taux d’intérêt réel des obligations américaines, et le taux d’intérêt des obligations européennes a baissé en même temps que celui des obligations américaines. Les attentes du marché en matière de resserrement monétaire se sont refroidies. Le rendement des obligations américaines à 10 ans a baissé de 10 PB pour la semaine, pour atteindre 2,67 %, son plus bas niveau depuis trois mois ; les taux d’intérêt réels ont baissé de 29 PB pour atteindre 0,14 % pour la semaine. (3) Matières premières, les principaux prix mondiaux des matières premières ont rebondi, les principaux Shenzhen Agricultural Products Group Co.Ltd(000061) prix ayant rebondi d’environ 10 %, le pétrole brut Brent et le cuivre LME ayant rebondi de plus de 6 %. La Russie a encore réduit ses livraisons de gaz à l’Europe. (4) Sur le front des taux de change, l’indice du dollar américain est revenu à son niveau de début juillet et le yen japonais a fortement rebondi. Le yen a progressé de 2,17 % par rapport à l’USD au cours de la semaine, son niveau le plus élevé depuis la mi-juin. La Banque du Japon maintenant toujours sa politique accommodante et le contrôle de la courbe des taux (YCC), la récente reprise du taux de change du yen reflète principalement l’affaiblissement attendu des économies américaine et européenne. Lorsque la récession américaine et européenne se rapprochera un peu plus, le yen pourra mieux jouer les “valeurs refuges”.
Risques : développement des conflits géologiques plus important que prévu, pression inflationniste mondiale plus importante que prévu, pression économique mondiale à la baisse plus importante que prévu, orientation de la politique monétaire étrangère plus importante que prévu, etc.