Rapports des principaux instituts de recherche en courtage de Chine afin de minimiser la différence d'information entre les investisseurs individuels et les institutions et de donner aux investisseurs individuels un accès plus rapide aux changements dans les fondamentaux des sociétés cotées.
Le PMI enregistre une lecture très faible en juillet, le boom de juillet est plus faible que les attentes du marché
L'indice PMI manufacturier de juillet n'a été supérieur qu'à ceux de février 2020 et d'avril de cette année. Nous savons que février et avril 2020 ont subi des chocs épidémiques extrêmement forts. Si l'on prend cette référence, le sentiment économique était faible en juillet. Le PMI des services a reculé davantage que celui du secteur manufacturier. Le PMI des services a reculé de 1,5 point en juillet par rapport à l'année précédente, un recul bien supérieur au taux saisonnier (le recul moyen de juillet 20152019 était de 0,3 point par rapport à l'année précédente) et également supérieur à celui du secteur manufacturier.
Faiblesse du sentiment économique en juillet, l'épidémie étant un facteur mais pas le plus important
Le nombre de nouveaux cas confirmés en juillet était plus élevé qu'en juin, et la récurrence de l'épidémie en juillet n'a pas suffi à expliquer la baisse du PMI en juillet, puisque le nombre de nouveaux cas confirmés de COVID-19 en juillet n'était qu'un dixième de celui de mars.
L'indice PMI manufacturier recule plus que prévu en juillet, en raison d'une baisse excessive de l'indice de production
Parmi les cinq sous-indicateurs du PMI, le stock de matières premières et l'indice de l'emploi sont restés relativement stables. L'indice de l'emploi a baissé de 0,1 point en juillet par rapport au mois précédent, avec une baisse relativement légère.
La production et les nouvelles commandes ont baissé davantage que les trois autres indicateurs. Malgré cela, la baisse des nouvelles commandes a été comparable à celle de mars de cette année et bien moins importante que celle d'avril de cette année. Les nouvelles commandes ont montré que l'économie n'était pas si mauvaise en juillet. L'indice PMI a été faible ce mois-ci, principalement en raison du sous-indice de la production. L'indice de production s'est dégradé ce mois-ci, reculant plus que de coutume (de 3 points par rapport à la moyenne des années précédentes) et faisant baisser le PMI de 0,75 point. Si l'on exclut l'anomalie de l'indice de production, le PMI manufacturier a connu une légère baisse en juillet, avec une performance globalement normale.
La faiblesse inhabituelle de l'indice PMI de la production manufacturière en juillet ne peut être simplement attribuée à un affaiblissement de la demande économique.
Le PMI de juillet semble indiquer un affaiblissement de l'économie actuelle, avec un regain d'attentes pessimistes et des craintes que l'économie ne glisse vers la récession. Si le moteur de la demande de l'économie s'affaiblit réellement, nous devrions assister à un affaiblissement des commandes, qui se traduira par une baisse de la production et, enfin, de l'emploi. En d'autres termes, les commandes, la production et l'emploi se sont tous affaiblis à la même fréquence.
En fait, les commandes, la production et le sentiment d'emploi ont été mitigés en juillet. L'indice PMI des nouvelles commandes s'est légèrement affaibli (conformément à l'ampleur de l'impact de l'épidémie de juillet), tandis que l'indice PMI des praticiens a été plus solide et l'indice PMI de la production a connu une baisse inhabituelle.
Les commandes sont plus sensibles à la demande quantitative, et les employés réagissent à la dynamique de la croissance réelle. Le segment de la production plus faible que prévu en juillet indique des perturbations supplémentaires dans le segment de la production, et pas simplement un ralentissement de la demande.
Juillet PMI manufacturier anomalie extraordinaire, épidémie, température élevée, immobilier et autres facteurs multiples en raison de la résonance
La baisse inattendue du sentiment économique en juillet peut être attribuée à la résonance des trois facteurs suivants.
Premièrement, la récurrence de l'épidémie. Cela s'est reflété dans l'indice PMI du secteur des services, les commandes manufacturières et d'autres indicateurs multiples.
Deuxièmement, les températures élevées et les restrictions d'énergie et les arrêts de production qui en découlent. En juillet de cette année, la température était nettement supérieure à celle de la même période des années précédentes et la consommation d'électricité était serrée. En juillet, le PMI des industries à forte consommation d'énergie, telles que le textile, le pétrole, le traitement du charbon et d'autres combustibles, ainsi que la fusion et le laminage des métaux ferreux, était nettement inférieur à celui du secteur manufacturier dans son ensemble.
Troisièmement, les entreprises d'amont et de milieu de gamme ont réduit leur production. Le refroidissement rapide des attentes en matière d'immobilier en juillet, associé à la tendance à la baisse des prix du vrac à l'étranger, a finalement exercé une pression sur les bénéfices des entreprises d'amont et de milieu de gamme et celles-ci ont réduit leur production.
L'épidémie affecte l'ensemble de l'industrie boom, la haute température et la réduction de la production en amont plus d'impact sur la production d'approvisionnement de fabrication, la performance finale de la production de fabrication lien baisse beaucoup plus que prévu.
N'exagérez pas le déclin de l'économie en juillet, nous nous attendons à ce que le boom économique se réchauffe en août
Trois raisons d'être optimiste quant à l'essor économique du mois d'août : Tout d'abord, il y a des signes d'amélioration de l'épidémie à la fin du mois de juillet. Deuxièmement, la température élevée s'est calmée et les entreprises ont repris le travail. Troisièmement, les prévisions immobilières s'améliorent, les prix du vrac se stabilisent et les bénéfices des entreprises en amont s'améliorent. La résilience économique du premier semestre provient principalement des exportations, des investissements dans les infrastructures et l'industrie manufacturière, et constitue la principale ligne de continuité économique du second semestre. Le portefeuille macroéconomique du second semestre devrait être caractérisé par une politique stable, un risque gérable, une croissance stable et des liquidités importantes.
Conseils en matière de risques : l'effet de la politique immobilière ne correspond pas aux attentes ; le risque de crédit des entreprises de logement dépasse les attentes ; le développement épidémique dépasse les attentes.