Rapport approfondi sur le thème de la stratégie macroéconomique : la reprise économique reste faible, la politique budgétaire sera la principale force de stabilisation de l’économie.

Points forts des investissements

La confiance des marchés n’a pas encore été rétablie et l’économie réelle est encore confrontée à de nombreuses difficultés : l’économie chinoise est actuellement confrontée à quatre risques principaux. Premièrement, l’effet de levier macroéconomique pose des problèmes structurels. Au premier trimestre de cette année, le ratio d’endettement des sociétés non financières chinoises a atteint 161,3 %, tandis que les ratios d’endettement des administrations publiques et des ménages étaient respectivement de 49,5 % et 62,30 %. Le ratio de levier du secteur des entreprises est trop élevé, tandis que les secteurs public et résidentiel ont encore une certaine marge de manœuvre pour augmenter le levier. Deuxièmement, la volonté de la consommation privée est faible. Selon le rapport d’enquête de la Banque centrale, seuls 22,8 % des résidents ont tendance à “consommer plus”, tandis que 58,1 % ont tendance à “épargner plus”, ce qui signifie que les résidents sont plus disposés à épargner. En août, la surface de vente cumulée des propriétés commerciales a chuté de 23% en glissement annuel ; le prix des nouvelles propriétés commerciales dans 70 villes a diminué de 2,1% en glissement annuel, associé au manque de crédit pour les résidents, le rebond du marché immobilier a manqué d’élan effectif. Quatrièmement, la prévention et le contrôle des épidémies ont exercé une certaine pression sur la croissance économique à court terme. La politique actuelle de prévention et de contrôle des épidémies est la plus conforme aux conditions nationales de la Chine et la moins coûteuse, mais il est également difficile d’éviter d’exercer une certaine pression sur la croissance économique à court terme.

La politique budgétaire de la Chine est actuellement confrontée à de nombreuses difficultés : l’indice PMI de la Chine continue de fluctuer autour de la ligne Ronggu, ce qui indique que les bases de la reprise économique ne sont pas encore solides et que des politiques monétaires et budgétaires sont nécessaires de toute urgence pour avoir un impact. Toutefois, dans le contexte de la hausse des taux d’intérêt et de la réduction progressive des taux d’intérêt de la Fed, la marge de manœuvre pour un nouvel assouplissement de la politique monétaire chinoise est assez limitée, et la politique budgétaire qui s’ensuivra sera la principale responsable de la stabilisation de l’économie. Les principales difficultés de la politique budgétaire à l’heure actuelle sont les suivantes : premièrement, la réduction des recettes fiscales a conduit à une marge de manœuvre insuffisante pour augmenter les réductions d’impôts et les redevances, les dépenses budgétaires des collectivités locales et d’autres outils. Au premier semestre de l’année, les recettes du budget général public national, nettes des abattements fiscaux retenus, ont diminué de 10,2 % en glissement annuel, et le taux de déficit réel sera forcément plus élevé. Deuxièmement, le risque d’effet d’éviction fiscale. Alors que les investissements publics ont augmenté, les investissements privés ont continué à faiblir. Troisièmement, l’effet d’attraction des investissements publics sur la croissance économique s’affaiblit marginalement. Quatrièmement, il y a plus de blocages dans la mise en œuvre des politiques, ce qui affecte la bonne mise en œuvre des politiques.

Il y a cinq orientations principales pour la politique fiscale dans la prochaine phase : Tout d’abord, comme les recettes et les dépenses fiscales locales sont plus difficiles, la politique fiscale ultérieure sera dominée par les efforts du gouvernement central pour lancer des politiques plus progressives au niveau national afin de créer les conditions d’un effet de levier. Deuxièmement, augmenter encore la tolérance du ratio de déficit et du ratio d’endettement, et continuer à accroître les dépenses budgétaires centrales. Troisièmement, la mobilisation de la dette sera accrue, en particulier les obligations d’État et les obligations spéciales, et l’émission d’obligations d’État spéciales, etc. pourra être envisagée. Quatrièmement, les projets de qualité seront exploités dans le secteur des investissements en actifs fixes, et le soutien financier aux grands projets sera accru. V. Orienter la politique vers le secteur résidentiel afin d’améliorer les revenus des résidents et de promouvoir un rebond de la consommation. Sixièmement, jouer un bon rôle dans l’effet de levier des fonds fiscaux, et augmenter l’investissement de crédit des banques politiques afin de tirer parti de l’investissement dans le capital social.

Conseils d’investissement : il est conseillé aux investisseurs de se concentrer sur trois directions : Premièrement, le secteur des infrastructures, y compris les infrastructures traditionnelles et les nouvelles infrastructures, les investissements dans les infrastructures continueront à jouer un rôle important dans la croissance des investissements en actifs fixes, l’État continuera également à accroître son soutien aux infrastructures. Le second est le secteur immobilier, l’État se concentrera sur la stabilisation de l’immobilier afin d’augmenter le soutien financier et d’atténuer les risques liés à l’immobilier, les avantages des principales entreprises immobilières seront encore élargis. Troisièmement, le secteur manufacturier, avec la libération des dividendes de la politique, la chaîne d’approvisionnement de la chaîne de l’industrie se stabilisera, en particulier la chimie, la mécanique et l’électricité, les matériaux de base et d’autres industries ouvriront de plus grandes possibilités.

Conseils en matière de risques : épidémies répétées en Chine ; hausse des attentes de relèvement des taux d’intérêt par la Réserve fédérale et la BCE ; risque accru de récession mondiale.

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